Puce quantique Ettore Majorana

Une puce quantique est un circuit intégré conçu pour manipuler des qubits (unités de base de l’informatique quantique).

L’intérêt des qubits (quantum bits) réside dans leur capacité à exister dans une superposition des états 0 et 1, contrairement aux bits classiques qui ne peuvent être que 0 ou 1. Cette propriété quantique ouvre des possibilités révolutionnaires en informatique.

Calcul parallèle massif : un ordinateur classique traite 1 état à la fois , tandis qu’un quantique explore tous les états en même temps.

La puce quantique de Majorana mise au point par Microsoft vise un calculateur quantique à 1 million de qubits d’ici 2030 : une révolution majeure.

Les prochaines années marqueront un tournant décisif pour l’informatique quantique , avec l’émergence de logiciels spécialisés, de langages de programmation adaptés, et des premières applications concrètes.

Des outils comme Qiskit (IBM), Cirq (Google), Azure Quantum (Microsoft), et PennyLane (Xanadu) deviendront des standards pour développer des algorithmes quantiques.

Les géants du cloud (AWS, Google Cloud, Azure) démocratiseront l’accès à des simulateurs quantiques et à des puces quantiques réelles via des API, même pour les développeurs sans expertise en physique quantique.

Langages dédiés :

  • Q# (Microsoft) : intégré à Visual Studio, il permet de coder des algorithmes hybrides (classique + quantique).
  • Qiskit Metal : pour concevoir des puces quantiques personnalisées.
  • Silq : un langage de haut niveau simplifiant l’écriture d’algorithmes en évitant les erreurs de bas niveau.

Principaux acteurs dans la création de puces quantiques.

  • Microsoft (Station Q, plateforme Azure Quantum)
  • IBM (Quantum Processors comme l’IBM Quantum Eagle)
  • Google (Sycamore)
  • Intel (Tangle Lake)
  • Rigetti , IonQ , ou D-Wave
  • Xanadu